04 avril 2022

Les Conseils de quartier (suite)

Nous regrettons beaucoup la polémique créée par le mode de sélection des conseillers de quartier et l’opposition artificielle qui est faite entre CIL et Conseils de Quartier. 

Pourquoi ne pas s’en tenir aux textes officiels et à l’usage en vigueur depuis longtemps ?


Les CIL réunissent des habitants volontaires qui font l’effort d’adhérer, de payer une cotisation, de participer à des groupes de travail et à une assemblée générale annuelle. 

En contrepartie, le CIL doit “soumettre, soutenir et défendre… toute cause concernant les intérêts du quartier” (extrait des Statuts du CIL LS NE). Cela comprend évidemment le signalement des dysfonctionnements mais aussi l’élaboration et la défense de projets concernant le quartier. 

Ainsi en 2015, l’Association de Défense du Gai Versant (assimilée à un CIL) a élaboré “Un projet de quartier”, l’a soumis aux habitants dans le cadre d’une large consultation individuelle et finalement obtenu une modification du PLU répondant (partiellement) aux réponses obtenues. 

Le CIL LS NE ne voit actuellement, aucune raison valable pour ne pas continuer dans cette voie. 


Parallèlement, les Conseils de Quartier peuvent être très utiles. C’est un autre canal de consultation des habitants qui peut éventuellement se saisir des propositions faites par les CIL ou éventuellement les amender, ou en imaginer de nouvelles. Ainsi le projet de réaménagement du chemin Gai Versant a été présenté et soutenu simultanément par l’Association et par le Conseil de quartier nord, puis réalisé de façon satisfaisante. 


Le site de la ville indique queTout habitant de la ville peut devenir conseiller de quartier au sein du secteur où il habite, il suffit d’en faire la demande auprès de l’adjoint de quartier de son secteur ou encore au Comptoir Citoyen”. 

D’autres ont des formulations encore plus largesPour être membre d’un conseil de quartier, vous devez avoir au moins 16 ans et habiter, travailler, étudier ou avoir une activité associative dans le quartier” (site de la ville de Lyon).


Nous comprenons la volonté de simplification relationnelle recherchée par la Mairie mais  l’exclusion des Conseils de quartiers, pour cause d’appartenance à un CIL, d’habitants motivés et compétents, nous apparaît non conforme aux textes officiels et de plus très négative. 

Nous espérons que cette pratique sera abandonnée sans tarder. 


Cliquez ici pour lire l’article de Var Matin du 2 avril.


4 commentaires:

  1. Bien dit ! Mériterait d'être publié directement sur notre page FB ainsi que sur la page du collectif des CIL.

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  2. En tant qu’ adhérent à un « CIL » de la commune de La Seyne (en l’ occurrence le CIL LS NE ), administratif au sein de l’ « Association de Défense du Gai Versant » (dès sa création en 2005, intégrée dès lors dans le nouveau CIL N E, depuis 2021), et conseiller du quartier Nord (depuis sa création en 2009, jusqu’ en 2019), je déplore sincèrement cette polémique entretenue par Me La Maire, qui actuellement à l’ occasion de la remise en activité des conseils de quartier, cherche à discréditer la démarche des « CIL » de sa commune.
    Ces deux entités, dans le développement d’ une démocratie citoyenne participative, sont parfaitement complémentaires, ne sont-elles pas toutes deux constituées de citoyennes et citoyens seynois ?. Pourquoi alors cette différentiation dans les inscriptions ?
    Pouvant même s’ engager dans un processus de collaboration, réunissant des acteurs avec toutes leurs compétences dans la gestion d’ un projet ! Qui ne serait absolument pas antinomique à la démarche de co-construction engagée !
    Je citerai pour preuve cette action portée conjointement par des intervenants d’ un groupe de travail du « Conseil de quartier Nord » et de l’ « Association de Défense Gai Versant » (avec la même représentativité que les « CIL »), qui a consisté à développer un projet de réaménagement du chemin du Gai Versant, validé par les services techniques concernés et finalisé (période 2017-2018).
    De même, qu’ il n’ est pas juste de réduire les actions menées par les« CIL », en les cantonnant dans un rôle de « réclamation pour faire remonter ce qui ne vas pas ! », ce qui est restrictif et à la limite un brin mensonger ; les « CIL » ont déjà prouvé qu’ ils sont loin d’ être un « doublon » !
    Tout citoyen doit pouvoir etre associé dans cette démarche de démocratie participative locale, absolument indispensable au développement d’ une commune !

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  3. Bonjour,
    C'est dommage en effet, et quelque peu maladroit dans les formulations.

    Cependant la volonté doit être d'impliquer des personnes éloignées de l'engagement citoyen (sans doute des jeunes), avec un accompagnement de la Mairie pour faire émerger des idées, mais surtout créer un engouement (qui préparera l'avenir).

    Il faudrait peut-être recruter à la sortie :-D !

    Dommages pour ceux qui auraient aimé s'impliquer davantage et participer à cet événement. Peut être est-il possible d'intervenir à d'autres niveaux, comme l'organisation ou que sais-je ?
    Ne faudrait-il pas témoigner de la volonté d'aider et de faire "partie de la fête", d'une manière ou d'une autre ?

    D'ailleurs merci et bravo à ceux qui s'activent au quotidien !

    À bientôt,
    Maxime.

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    1. Le moyen le plus simple, le plus direct, le plus indépendant de participer aux affaires du quartier : adhérer on faire adhérer à notre CIL. Bonne journée.

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